Manifeste des écologistes atterrés – Pour une écologie autonome, loin du politique circus
Jamais on n’aura autant parlé d’écologie en France, en 2015… et jamais le parti politique censé porter ce combat, Europe Écologie – Les verts, n’aura été aussi inaudible ! C’est le constat sans concessions que font trois cadres d’EELV.
Mais leur Manifeste va beaucoup plus loin. Il analyse les raisons du désamour entre la France et l’écologie politique, et esquisse des pistes pour y remédier.
Sans trop s’attarder sur les péripéties d’appareil et d’ambitions personnelles – mais sans les sous-estimer non plus -, les auteurs expliquent comment l’écologie politique, loin de se limiter aux problèmes du climat et de la pollution, peut devenir la solution au profond malaise démocratique actuel.
Dans un style enlevé, ils en appellent à une écologie qui soit à la fois radicale et consensuelle, utopique et pragmatique, ambitieuse et modeste.
Ils encouragent les écologistes à un peu plus d’imagination, d’ouverture… et de lâcher-prise.
Lucile Schmid est énarque, ancienne membre du bureau exécutif d’EELV, co-fondatrice et (de 2013 à 2017) vice-présidente puis présidente de la Fondation de l’écologie politique, ancienne conseillère régionale (PS) d’Île-de-France. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Esprit.
Édouard Gaudot, historien, a été un proche collaborateur de Bronislaw Geremek et de Daniel Cohn-Bendit. Il a été conseiller politique du groupe Verts/ALE au Parlement européen.
Benjamin Joyeux, juriste spécialisé en droit de l’environnement, a participé à des mouvements de sans-terres en Inde et aux collectifs Jeudi Noir et Sauvons les riches. Il a été collaborateur du groupe EELV au Parlement européen.