L’esprit du christianisme
Thématiques : catholicisme, catholique, Chateaubriand, chrétien, Église, Évangile, Hegel, pape, théologie, Vatican
Âgé de 103 ans quand il publie cet ouvrage, Joseph Moingt est alors le doyen des théologiens français.
Jésuite attaché à son Église, il en est une voix libre et écoutée, qui n’hésite pas à en pointer les failles et les dérives.
Peu nombreux sont les théologiens dans le monde à avoir touché autant de lecteurs que lui, en particulier avec son best-seller publié en 2010 par Temps Présent, Croire quand même, vendu à plus de 20 000 exemplaires.
Au crépuscule d’une vie d’enseignement et d’écriture, il a souhaité reprendre le chantier qui l’occupe depuis vingt ans : alors que l’Église catholique s’efface en occident, comment maintenir vivants son héritage et son message ?
Il l’invite à adapter son langage à l’époque et à revoir la façon dont elle aborde trois grandes questions qui engagent sa survie : la religion, la révélation et le salut.
Il n’hésite pas à interroger sa propre foi dans cet ouvrage exceptionnellement écrit à la première personne, qu’il a présenté à son éditeur comme son « livre testament ».
Si Joseph Moingt, dont le nom est inscrit dans la liste des « dossiers sensibles » du Vatican, prend à nouveau le risque de bousculer son Église, c’est avant tout pour la rendre audible du plus grand nombre. En quoi il se rapproche du pape François.
Il se dit d’ailleurs, de source romaine, que lorsque les « dossiers sensibles » de théologiens lui ont été soumis, le pape François exprima le souhait de ne pas rouvrir celui de Joseph Moingt, et de laisser son frère jésuite « tranquille ».